La Cnejita fête ses 25 ans et à cette occasion nous organisons un colloque consacré aux bonnes pratiques de l’expertise informatique qui se tiendra le 24 avril 2017, 14h00, à la Cour de cassation.
Trois tables rondes permettront de faire un tour d’horizon des missions de l’expert informatique et des retours d’expérience de ces 25 années. Pour illustrer
Un cocktail dinatoire clôturera les travaux.
C’est notre anniversaire, les inscriptions sont gratuites et se font auprès du secrétariat de la Cnejita avant le 20 avril 2017.
De préférence, utilisez le formulaire de contact
En cas de difficulté, vous pouvez contacter le secrétariat, Hélène Merle, 06.98.93.14.89, secretariat@cnejita.org,
13h45 Accueil des participants – Cour de cassation, 5 quai de l’horloge, Paris
(Pour des raisons de sécurité, les inscriptions seront closes le vendredi 21 avril à 9h00)
14h00 Introduction et ouverture du colloque
14h15 Expertise civile – Les patterns d’expertise, une palette de bonnes pratiques
Table ronde animée par
Avec la participation de :
15h20 Expertise pénale – la collaboration juge/enquêteur/expert
Table ronde animée par
Avec la participation de :
16h30 Constats – Quelles stratégies pour le 2ème tri
Table ronde animée par
Avec la participation de :
17h45 Clôture des travaux
18h00 Cocktail
Table ronde 1 – l’expertise civile
Les patterns d’expertise, une palette de bonnes pratiques pour l’expert et les parties
Nous relevons qu’il y a dans les expertises des motifs récurrents, des patterns, par exemple, la gestion des écarts, le taux d’anomalies, les tests contradictoires, … Sur chacun de ces thèmes, nous imaginons produire une méthode type de traitement. Avant de proposer un tel recueil de méthodes, nous souhaitons explorer ses cas d’emploi en expertise.
Table ronde 2 : l’expertise pénale
Du défi technique de la collecte/interprétation des données à la bonne articulation juge/enquêteur/expert
Si la diversification des objets techniques rencontrées, l’augmentation des volumes de données traités, le durcissement des dispositifs de sécurité, rendent l’acquisition des données plus complexes, la nature des données est maintenant connue et stable : messages, documents, dates, correspondants. Leur manipulation et restitution au juge, demandent à l’expert de savoir filtrer pour proposer des synthèses efficaces, elles lui demandent aussi de savoir s’étonner pour pouvoir alimenter l’enquête en éléments inattendus. Cette prise d’initiative, essentielle est attendue de l’expert, elle nécessite que l’articulation entre le juge, l’enquêteur, l’expert soit rodé, à la fois pour garantir que chacun reste dans son rôle et prend les responsabilités que la procédure lui permet. Aussi, bien roder l’articulation permet à la “petite équipe de projet” constituée à l’occasion de l’expertise de fonctionner au mieux. Nous verrons quelles initiatives l’expert peut prendre, et comment les faciliter, les encourager, sans pour autant aller au delà de la délégation donnée par le juge.
Table ronde 3 – L’assistance à huissier en constats et saisies
Après le mot clé, la nécessité du 2ème tri – diminuer l’ingérence, simplifier le débat de libération du séquestre
Les mots clés sont devenu l’outil incontournable pour encadrer les opérations de l’huissier en constat. L’expérience montre que les mots clés débordent, et parfois largement, l’intention de recherche. A cet effet, le principe de la mise sous séquestre des éléments copiés, avec une audience de tri à suivre, est maintenant communément admis. Nous observons qu’au-delà d’une cinquantaine de documents, le juge est en difficulté pour effectuer seul le tri.
Nous nous demandons si le 2ème tri peut être fait au sein des opérations de constat, soit sur place, soit en différé, éventuellement en la présence du requis, pour éliminer les éléments extérieurs à l’affaire. Quelles seraient les dispositions à prévoir dans l’ordonnance, pour donner à l’huissier les moyens d’apprécier les résultats de la recherche sur mots clés à l’aune des objectifs visés. Quelle limite dans les choix de l’huissier, quand il évalue l’intérêt d’un résultat par mot clé, quand il arbitre entre complétude des résultats et efficacité de la mesure et du tri subséquent ?